HOMMAGE aux 12 HEROÏQUES JEUNES RESISTANTS auteurs du « COUP DU STO » le 14 janvier 1944 à Quimper Il fera du Finistère le Premier Département Réfractaire de France.
Que les noms de ces jeunes héros, de ces citoyens exemplaires, ne soient pas oubliés. Ils appartiennent à jamais à la seule aristocratie de ce terrible XX ème siècle, celle des Résistants.
Laurent Jacq ( capitaine Guézennec) né le 26 janvier 1920. Chef de la région du Sud Finistère. Armée secrète de Libé Nord, comme tous, sauf Louis Kernéis. Déporté. Mort en déportation. Il était marié et avait deux enfants.
Trois rédacteurs au STO: Antoine Le Bris ( Laou) né le 3 novembre 1920. Son adjoint. Désigné comme chef militaire de Quimper. Déporté. Mort en déportation.
Jeannette Cras, membre de Libé Nord, a commencé seule le sabotage, de l'intérieur. Arrêtée, elle fut remise en liberté et repris au STO sa mission de sabotage. Louis Kernéis, Loulou, né le 15 novembre 1921. Il appartient aux FTPF et assume les liaisons entre les deux formations de résistance. Déporté. Mort à Bergen Belsen
L'équipe est complétée par: René Fauvel ( Rhun) né le 8 décembre 1919. Il est employé à la préfecture. Adjoint d'Antoine pour Quimper. Déporté. Mort en déportation.
Jean Le Bris (Le Piqueur), frère d'Antoine. Volontaire missions spéciales, il est son adjoint pour Quimper. Commis d'architecte. Déporté. Il reviendra des camps et retrouvera son épouse Elisabeth et son enfant.
Léon Dolley, employé au Génie Rural. Echappe à l'arrestation. Continue son action de Résistance. Sera arrêté et emprisonné. Libéré lors de la débâcle allemande. Pierre Germaine, employé au garage Peugeot qui jouxte le STO. Echappe à l'arrestation. Prend le maquis et participe aux combats de la Libération. De l'équipe d'Ergué Gabéric: François Balès, Fanch, né le 25 mars 1921, adjoint d'Antoine Le Bris pour l'Est Quimpérois, est le boulanger d'Ergué Gabéric. C'est lui qui dispose d'un véhicule. Il échappe à l'arrestation, prend le maquis. Mort au cours des combats de la libération. ( Ménez Hom) Hervé Bénéat, instituteur stagiaire. Déporté. Mort en déportation à la veille de la libération Jean Le Corre, footballeur connu du Stade Quimpérois. Employé à la direction des Services Agricoles. Déporté. Il reviendra des camps. Pierre Le Moigne, mécanicien au garage Peugeot. Echappe à l'arrestation, prend le maquis et participe combats de la libération.