-ANACR du FINISTÈRE-


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« Résister doit toujours se conjuguer au présent. »
Lucie Aubrac

Résistants et Ami(e)s de la Résistance
-ANACR- du Finistère Journée nationale de la Résistance.

Présidente départementale
Anne Friant
www.lesamisdelaresistancedufinistere.com
anne.friant@wanadoo.fr

Résistants et Ami(e)s de la Résistance du Finistère. Lettre de mai.

27 mai, Journée Nationale de la Résistance, une exigence de l'Histoire.

Parmi les plaques et stèles qui jalonnent villes et villages et racontent notre histoire, il est un nom que l'on retrouve presque partout, un nom dont la nation entière perpétue le souvenir, le nom de celui que Malraux nomma « Chef du peuple de la nuit », le nom de Jean Moulin. Jean Moulin dont l'oeuvre majeure fut d'être l'unificateur de la Résistance.

Jean Moulin, né le 20 juin 1899 à Béziers, sous-préfet de Châteaulin de 1930 à 1933, chef de cabinet de Pierre Cot au ministère de L'Air pendant le Front Populaire en 36, est préfet d'Eure et Loir quand, en juin 1940, la France sombre dans la débâcle et la défaite. Il écrit alors « La guerre est perdue pour la France, mais il ne faudra jamais abandonner le combat. Nous ne devons pas accepter la défaite. Il nous faudra Résister, nous compter, nous unir ».

Dans la nuit du 17 au 18 juin1940, il s'entaille la gorge plutôt que de signer un document infamant, attribuant à des troupes coloniales françaises des atrocités commises par les nazis.

Le 18 juin 1940, c'est l'Appel du Général de Gaulle. Il annonce de Londres, que « quoiqu'il arrive, la flamme de la Résistance française ne s'éteindra pas ». Jean Moulin n'entend pas cet appel.

Quelques mois plus tard, ces deux hommes d'exception se rencontreront et uniront leur génie au service de la libération de leur pays.

Aujourd'hui, 27 mai, nous commémorons la création du Conseil National de la Résistance, dont l' importance est capitale pour notre pays.


Le 27 mai 1943, dans Paris occupé, le Conseil National de la Résistance se réunit pour la première fois sous la présidence de Jean Moulin.
( Jean Moulin, dit « Max » dans la clandestinité, premier Délégué Général en France occupée, Commissaire (ministre) du Comité Français de Libération National, premier Président du Conseil National de La Résistance, Compagnon de la Libération)

Le 27 mai 1943, après trois ans d’efforts, trois ans de vie précaire et dangereuse, le but est atteint. L’unité de la Résistance est totale. Jean Moulin, dans les pires conditions de l'occupation et de la répression féroce contre les Résistants, vient de réaliser une triple unité:

unité militaire avec l'Armée Secrète( A S) sous les ordres du Général Délestraint arrêté le 9 juin 1943, métro Muette, Paris, fusillé à Dachau en avril 1945

unité administrative avec les mouvements Unis de la Résistance ( M U R)
et enfin et surtout, l'unité politique avec le C N R

Dès sa constitution, le CNR se place sous l’autorité du gouvernement provisoire de la France présidé par le Général de Gaulle, à Londres.

La création du CNR donne à la Résistance unie une dimension nationale et une autorité reconnue, en même temps qu’elle apporte au Général de Gaulle une légitimité indiscutable.

En effet, ce 27 mai 1943, la France qui résiste annonçe au monde entier que sur son sol la lutte contre le nazisme continue, qu'elle ne reconnait pas Pétain, le collaborateur avec l'ennemi comme son chef, mais bien ce général rebelle, Charles De Gaulle.

C'est ainsi que, s'affirmant aux côtés des Alliés, la France fut une des quatre puissances à recevoir la capitulation des armées nazies.

C'est ainsi que notre pays fut l'un des cinq Grands qui fondèrent l'ONU.

Les Résistants et Amis de la Résistance -ANACR- ont obtenu,par la loi n°2013-642 du 19 juillet 2013, que le 27 mai , date anniversaire de la création du Conseil National de la Résistance, devienne Journée Nationale de la Résistance, car c'est bien une date capitale de notre histoire.

« Dans cette guerre, où la patrie joue son destin, la formation du Conseil National de la Résistance, organe essentiel de la France qui combat, est un événement capital. » Ainsi commençait le message du Général de Gaulle, message lu par Jean Moulin à 16 hommes rassemblés dans le plus grand secret rue Dufour dans Paris occupé.

Une poignée d'inconnus, de clandestins, traqués par la gestapo et la police de Vichy. Des hors-la-loi, mal vêtus, mal nourris, s'unissent, sous la présidence de Jean Moulin, pour devenir le Conseil National de la Résistance.

Le 9 juin 1943, le Général Delestraint, chef de l'Armée Secrète est arrêté.

Le 21 juin Jean Moulin est arrêté à Caluire. Grâce à son courage- Jean Moulin est mort des tortures subies( 8 juillet en gare de Metz) sans avoir parlé- le CNR n'est pas démantelé.

Moins d'un an plus tard, le CNR, Conseil National de la Résistance, s'accorde sur un programme de Libération et de Reconstruction de la France.

Aux heures terribles du conflit mondial, en France occupée, les Résistants rassemblés au sein du CNR préparent la paix en inventant ensemble les futures conquêtes sociales, économiques et démocratiques de la Libération.

Le 15 mars 1944, le Conseil National de la Résistance adopte à l'unanimité un programme ambitieux publié clandestinement sous le titre « Les jours Heureux ».

Ce programme comporte deux parties. La première était un plan d'action immédiate destiné à libérer au plus vite le pays de « l'oppresseur hitlérien » et des « hommes de Vichy ».La seconde partie, socle de notre modèle social français, va construire sur une France ruinée et en partie détruite par la guerre, une société démocratique, plus juste, plus solidaire. Elle annonce les grandes conquêtes de la Libération, la nationalisation de l'énergie, la sécurité sociale, la retraite, le rajustement des salaires assurant « à chaque travailleur et à sa famille la sécurité, la dignité et la possibilité d'une vie pleinement humaine »


A vous Résistantes et Résistants présents parmi nous, à tous ceux qui ne sont plus, je dis notre immense reconnaissance pour votre courage pour cet héritage magnifique que vous nous avez conquis de haute lutte. Au prix du sang et des larmes.
A nous de le transmettre et de le faire vivre.

Les Résistants et Amis de la Résistance du Finistère oeuvrent à la création d'un Pôle Jean Moulin. Nous voulons collecter archives et documents sur cette époque essentielle de notre histoire, si riche dans notre département, les conserver, les transmettre et faire vivre cet esprit de Résistance.


Anne Friant-Mendrès
Communiqué pour le 27 Mai


MESSAGE POUR LA JOURNEE NATIONALE DE LA RESISTANCE

Le 8 mai 1945, il y a 71 ans, prenait fin en Europe un conflit qui s’était généralisé à partir du 1er septembre 1939 avec l’invasion par la Wehrmacht de la Pologne, mais dont les prémices avaient été l’Anschluss le 12 mars 1938 de l’Autriche par le Reich hitlérien, l’annexion par l’Allemagne nazie des Sudètes tchécoslovaques en septembre suivant, au lendemain de la capitulation de Munich, l’occupation par Hitler de la Bohême-Moravie tchèque le 14 mars 1939… Alliée d’Hitler, l’Italie mussolinienne avait attaqué et occupé l’Ethiopie en 1935-1936, l’Albanie en avril 1939… Mussolini et Hitler avaient de 1936 à 1939 apporté une aide militaire décisive à Franco en rébellion contre la République espagnole. En Asie, le Japon, bientôt allié des deux dictateurs européens, avait attaqué la Chine dès 1931, et occupé de larges portions de son territoire.

La guerre qui s’achevait le 8 mai 1945 avait ravagé le Continent et y avait fait plusieurs dizaines de millions de morts, non seulement du fait des opérations militaires, qui souvent sciemment n’épargnèrent pas les populations civiles, mais aussi conséquence de politiques génocidaires dont les camps de concentration nazis venant d’être libérés avaient tragiquement révélé l’ampleur et la barbarie.

Cette victoire sur le nazisme que concrétisaient la prise de Berlin par l’Armée rouge et la capitulation nazie signée le 7 mai à Reims puis le lendemain 8 mai à Berlin avait certes été celle des armées soviétique, américaine et britannique auxquelles s’étaient jointes dès le début de la guerre les Forces Françaises Libres et, en 1944, la libération de la France quasi-achevée, la 1
ère Armée française, aux côtés de forces canadiennes, polonaises, belges, néerlandaises, norvégiennes, yougoslaves…

Elle était aussi la victoire des peuples qui refusèrent l’asservissement et au sein desquels – jusques et y compris dans les pays fascistes – prirent naissance et se développèrent des mouvements de Résistance, luttant pour la libération de leurs patries, pour la liberté, pour le respect de la dignité humaine, de la vie humaine.

Dans notre pays, la France, un régime félon installé par Pétain allait se mettre aux ordres de l’occupant dans la mise en œuvre d’une répression contre les démocrates, les patriotes qui, par milliers et milliers furent fusillés, par milliers et milliers massacrés, par dizaines de milliers déportés dans les camps de concentration, ainsi que dans celle des persécutions raciales qui aboutirent à la déportation de plus de 70 000 hommes, femmes et enfants vers les camps de la mort ; d’où bien peu revinrent.
Mais, dès l’été 1940, à l’extérieur du pays, l’Appel du général de Gaulle lancé depuis Londres le 18 juin allait rassembler autour de lui les premiers Français libres, tandis que sur le sol national occupé, des femmes et des hommes allaient refuser la capitulation, l’occupation, l’assassinat de la République et la suppression des libertés, affirmer leur volonté de poursuivre le combat.

C’est ainsi que naquirent et se développèrent dans les conditions différentes de la France divisée en deux zones – occupée et non-occupée - les premiers groupes, réseaux et mouvements de Résistance. Ils s’appelleront «Combat», «Libération-Sud», «Franc-Tireur», «Organisation Civile et Militaire», «Libération Nord», «Ceux de la Résistance, «Front national de Lutte pour la Libération de la France», «Ceux de la Libération», qui seront à sa création membres du Conseil National de la Résistance (CNR), «Lorraine », «La Voix du Nord»…, que parurent ou reparurent dans la clandestinité des journaux - parfois homonymes de mouvements - tels «Libération», «Combat» ou «Franc-Tireur», mais aussi «Défense de la France», «l’Humanité», «Témoignage Chrétien», «le Populaire»…

Le 21 août 1941, en abattant lui-même au métro Barbès à Paris, un officier de la Kriegsmarine, Pierre Georges, le futur «colonel Fabien», Commissaire militaire de l’Organisation Spéciale du Parti Communiste clandestin, initie la lutte armée contre l’occupant, qui vient s’ajouter aux activités de renseignement et à la propagande clandestine.

Cette multiplicité de structures et formes d’action de la Résistance intérieure, la nécessité de sa liaison avec le combat de la France Libre pour assurer la permanence de la présence de notre pays aux côtés des Alliés, vont conduire Jean Moulin, le Préfet républicain de Chartres, révoqué le 2 novembre 1940 par l’administration pétainiste, à s’atteler à cette tâche de rassemblement des forces de la Résistance, en les plaçant aussi sous l’autorité du Comité National Français présidé par le général de Gaulle.

Après des mois et des mois d’efforts pour surmonter des difficultés de tous ordres, la réunion constitutive du Conseil National de la Résistance se tint à Paris le 27 mai 1943, 48 rue du Four. Elle rassembla, sous la Présidence de Jean Moulin, les 8 principaux mouvements de Résistance, 6 partis clandestins (communiste, socialiste, radical, démocrates-chrétiens, Fédération républicaine et Alliance démocratique) et les deux centrales syndicales CGT et CFTC.

Cette création du Conseil National de la Résistance, reconnaissant l’autorité du Général de Gaulle, allait renforcer la légitimité du Chef de la France libre auprès des Alliés, «j’en fus à l’instant plus fort» dira-t-il. Elle allait permettre d’unifier toutes les forces de la Résistance, la mise en place dès la fin 1943 des Comités locaux et départementaux de la Libération, la création début 1944 des Forces Françaises de l’Intérieur (FFI), la publication le 15 mars 1944 du Programme du CNR, dont les avancées découlant de sa mise en œuvre à la Libération sont encore pour nombre d’entre elles présentes dans notre vie démocratique et sociale

C’est pourquoi cette date du 27 mai a été retenue pour en faire la «Journée Nationale de la Résistance», dont – après plus de vingt ans de lutte pour l’obtenir – l’instauration en 2013 a inscrit dans le calendrier mémoriel de la Nation le rôle de la Résistance dans la libération de la France, la mémoire du combat et du sacrifice des Résistantes et des Résistants.

Rappeler, ce 27 mai, plus particulièrement dans les établissements scolaires, les valeurs humanistes, démocratiques et patriotiques qui inspirèrent le combat de la Résistance s’inscrit dans le devoir de mémoire à l’égard de ceux qui ont combattu et souvent sont tombés pour la Liberté,

C’est aussi répondre au besoin de mémoire de ce que furent les drames et les luttes du passé, dans un monde qui connaît toujours les guerres, le racisme sous toutes ses formes, la xénophobie, les atteintes aux libertés et à la dignité humaine, la torture, la résurgence du fascisme, contre lequel il faut poursuivre le combat que menèrent les Résistants.

Louis CORTOT
Compagnon de la Libération

27 mai 2014- Journée Nationale de la Résistance-
MESSAGE COMMUN DES REPRESENTANTS
DE LA RESISTANCE DU FINISTERE
(-ANACR et Amicale des Anciens de la 1ère DFL-)


Pour cette première célébration de la journée de la Résistance dans le Finistère les associations de résistants ont souhaité honorer en commun tous ceux qui participèrent à cette si longue lutte et ceci est donc leur message.

TEXTE DE M ALEXIS LE GALL (Président de l’amicale des anciens de la 1ère DFL)

C’est le 18 juin 1940 que la résistance commença quand, de Londres et sur les ondes de la BBC le général de Gaulle signifia son refus de l’armistice décidé par Pétain et lança son appel à se joindre à lui pour continuer la lutte. "Quoi qu’il arrive termina-t-il, la flamme de la Résistance ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas".

Le mot était dit, la décision prise. A partir de ce 18 juin nous résisterions. Et ce ne fut pas facile.

Rares, très rares, furent ceux qui le rejoignirent dans la lutte et la mission qui leur fut donnée était immense. "Pour que notre pays puisse, au jour de la victoire à laquelle je crois y figurer au rang des vainqueurs, nous dit-il le 6 juillet 1940 à Londres, il faut qu’à la fin l’on puisse dire que la France n’a jamais cessé le combat et donc votre mission sera d’être présent partout où l’on se bat."

Et effectivement on trouva des Français, dès 1940, dans le ciel de Londres, puis sur mer et enfin sur terre un peu partout en Afrique comme à Tobrouk, Koufra, Massaoua et tant d’autres en 1941, en Crête, à Bir Hakeim, Alamein en 1942 en Libye et Tunisie en 1943 alors que le reste de l’armée d’Afrique et de la Marine changeait de bord et rejoignait la cause alliée pour les derniers combats d’Europe et le hallali final.

Partie de rien notre Résistance, que vous dites extérieure, était parvenue à rassembler toutes les forces françaises.

Mais n’oublions pas le reste tels nos agents intervenant partout dans le pays. Rien que Par chez nous, la mission d’Estienne d’Orves, les réseaux Johnny, Remy et combien d’autres répartis sur tout le territoire…

Et enfin qu’on ne vienne pas dire qu’elle fut inefficace la voix de nos porte paroles à la BBC, cette BBC interdite mais que tant de personnes écoutaient clandestinement et qui rectifiait la vérité allemande, soutenant le moral de la population et incitant nos habitants à refuser la collaboration vichyste et le pouvoir allemand.

Et puis, en 1943, quand fut envisagée sérieusement la possible réalisation d’un débarquement De Gaulle chargea son émissaire Jean Moulin d’une autre mission, celle de réunir sous son autorité l’ensemble des Résistants de France, d’accepter un chef commun, le général Koenig et de s’apprêter à soutenir par une action commune menée contre les forces d’occupation la future opération de débarquement alliée.

Ce rassemblement des diverses résistances et des divers représentants politiques permettait enfin de préparer le futur régime de la France libérée.

La Résistance intérieure : TEXTE DE MME ANNE FRIANT (présidente départementale de l’association nationale des anciens combattants de la résistance et amis de la résistance-ANACR-).

Aujourd'hui, notre pays rend hommage à ces femmes et ces hommes courageux, généreux, héritiers des valeurs de la Révolution française, eux qui en ces temps noirs de la défaite et de l'occupation de la France gardèrent dans leur coeur le farouche espoir de les rétablir, eux qui portent ce nom prestigieux de Résistants.
Ici, dans le Finistère, ils prirent une place majeure.

Sur le sol même de notre pays, la Résistance de l'intérieur, par le renseignement, le sabotage, les tracts, les journaux, la guérilla urbaine, les maquis, se préparait au combat décisif aux côtés des Alliés. A chaque instant la mort attendait les soldats de l’armée de l’ombre.

Un simple acte d'humanité, partager une soupe, offrir un lit à un clandestin et c'était l'horreur des caves où torturaient les bourreaux, la déportation, la mort.
Nous ne saurions oublier dans cet hommage tous ces Résistants étrangers qui combattirent sur notre sol, aux côtés de nos aînés, avec au coeur ce même amour de justice et de liberté.

Tous, soutenant ou entrant dans les maquis, furent dans l'action dès le débarquement des Alliés du 6 juin 1944 et prirent toute leur place dans la libération de notre pays.

Aujourd'hui à toutes ces femmes, à tous ces hommes admirables, dont beaucoup ne virent pas la victoire, nous disons notre respect, notre infinie reconnaissance, notre amour commun des valeurs qui font la grandeur de notre pays.

Que s'est-il passé le 27 mai 1943? Dans Paris occupé, au 48 rue du Four, se réunissait pour la première fois le Conseil National de la Résistance sous la présidence de Jean Moulin. Un événement majeur dans l'histoire de la Résistance. Dix-sept hommes composaient cette assemblée, représentant huit mouvements de Résistance, six partis politiques et deux syndicats. Cette voix unie de la France, une motion, votée à l'unanimité, l'affirmait avec netteté.


Jean Moulin, dit Max, premier délégué général en France occupée, commissaire- ministre- du Comité National Français, Compagnon de la Libération, premier président du Conseil National de la Résistance, venait de réussir la rude et périlleuse mission que lui avait confiée le général de Gaulle, unir la Résistance.
Moins d'un mois plus tard, le 21 juin 1943, lors du rendez-vous de Caluire, Jean Moulin était arrêté par la gestapo de Lyon. Abominablement torturé, il ne livra aucun secret, lui qui les savait tous. Il mourut en gare de Metz le 8 juillet 1943 lors de son transfert vers l'Allemagne.


La Résistance unie au sein du CNR pouvait continuer son oeuvre. Le 15 mars 1944, le programme d'action du Conseil National de la Résistance était adopté à l'unanimité. Les grandes lignes de ce programme préparant pour l'après-guerre une société plus juste, plus démocratique, plus solidaire, pacte social de progrès et de prospérité toujours d'actualité, permirent à notre pays de se relever.

CONCLUSION

18 juin 1940, 27 mai 1943, la France qui combattait, reliée par les ondes de radio Londres, reprenait sa place au sein des Alliés. Elle fut l'une des quatre puissances a recevoir la capitulation des armées nazies. Elle fut un des cinq Grands qui fondèrent l'ONU.
18 juin 1940, 27 mai 1943. Jeunesse de ce pays, entretenez la flamme de la Résistance, donnez lui à votre tour tout son éclat. Continuez l'oeuvre de vos aînés, vous qui vivez dans une Europe enfin en Paix, en étant des citoyens libres, égaux et fraternels envers tous. Votre destin est entre vos mains.
Mais n'oubliez pas! D'autres peuples souffrent encore aujourd'hui qui aspirent eux aussi à la paix, à un monde plus juste, plus fraternel, plus solidaire. N'oubliez pas!


IMPORTANT ! ! ! 27 mai, Journée nationale de la Résistance

Chers Résistants et Amis,
Prochain 27 mai, Journée nationale de la Résistance en plusieurs temps:
- cérémonie interrégionale: l'association nationale des communes médaillées de la Résistance du grand Ouest- Brest, Caen, île de Sein, Plougasnou- nous invitent à prendre part à cette cérémonie, près de Saint-Marcel, au monument de la Résistance du Maquis de la Nouette, à 15h.
- cérémonie départementale:
Je vous transmets le message de Sylvain Le Berre, directeur de l'ONAC.
Absente à la réunion de jeudi dernier à la préfecture, je lui avais transmis nos vœux pour cette journée.

"Le lieu de la cérémonie sera en définitif la stèle de la fosse de Mousterlin qui a emporté l’adhésion pour des raisons pratiques.
En effet, le 27 mai sera organisée à Saint Marcel une grande cérémonie en hommage à la Résistance et, les Brestois qui souhaitent s’y rendre nous ont fait remarquer que le choix de ce lieu symbolique des exactions nazies contre les résistants permettait à la fois d’assister à la cérémonie départementale et à celle de saint Marcel.
Votre idée du message de Châteaulin a été retenue et il sera lu comme vous le souhaitiez par des jeunes."
Ce message de Châteaulin avait été rédigé par les Français libres et l'ANACR et lus par leurs représentants lors de la première cérémonie officielle du 27 mai.
En pièce jointe l'invitation et le message dit de Châteaulin à suivre.
J'ai demandé qu'il y soit ajouté quelques lignes à la fin de notre message ANACR 2016.
Je serai présente à la stèle de Mousterlin.
Chaleureuses amitiés à tous,
Anne

IMPORTANT ! ! ! 27 mai, Journée nationale de la Résistance

Chers Résistants et Amis,
Prochain 27 mai, Journée nationale de la Résistance en plusieurs temps:
- cérémonie interrégionale: l'association nationale des communes médaillées de la Résistance du grand Ouest- Brest, Caen, île de Sein, Plougasnou- nous invitent à prendre part à cette cérémonie, près de Saint-Marcel, au monument de la Résistance du Maquis de la Nouette, à 15h.
- cérémonie départementale:
Je vous transmets le message de Sylvain Le Berre, directeur de l'ONAC.
Absente à la réunion de jeudi dernier à la préfecture, je lui avais transmis nos vœux pour cette journée.

"Le lieu de la cérémonie sera en définitif la stèle de la fosse de Mousterlin qui a emporté l’adhésion pour des raisons pratiques.
En effet, le 27 mai sera organisée à Saint Marcel une grande cérémonie en hommage à la Résistance et, les Brestois qui souhaitent s’y rendre nous ont fait remarquer que le choix de ce lieu symbolique des exactions nazies contre les résistants permettait à la fois d’assister à la cérémonie départementale et à celle de saint Marcel.
Votre idée du message de Châteaulin a été retenue et il sera lu comme vous le souhaitiez par des jeunes."
Ce message de Châteaulin avait été rédigé par les Français libres et l'ANACR et lus par leurs représentants lors de la première cérémonie officielle du 27 mai.
En pièce jointe l'invitation et le message dit de Châteaulin à suivre.
J'ai demandé qu'il y soit ajouté quelques lignes à la fin de notre message ANACR 2016.
Je serai présente à la stèle de Mousterlin.
Chaleureuses amitiés à tous,
Anne