-ANACR du FINISTÈRE-


71e anniversaire de la création du Conseil national de la Résistance
Message de la jeunesse de France
Mardi 27 mai 2014 à BREST

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    27 MAI à BREST

Aujourd'hui, la France est rassemblée pour commémorer la création du Conseil national de la Résistance. Cette date du 27 mai est inscrite pour la première fois au calendrier national commémoratif.

Le 27 mai 1943 se tenait au 48 rue du Four, ici à Paris, la première réunion du Conseil national de la Résistance initiée par Jean Moulin. Les résistances de France deviennent alors la Résistance française. Dans la clandestinité et dans l’ombre d’une guerre terrible, une poignée d'hommes pensaient déjà au lendemain de la Libération et à la reconstruction du pays et de la République.
Aujourd’hui, les Françaises et les Français, et tout particulièrement les jeunes, leur rendent hommage.

Comment ces jeunes femmes et ces jeunes hommes, à peine plus âgés que nous le sommes aujourd’hui, ont-ils pu faire preuve d’un aussi grand courage ? Comment ces anonymes ont-ils pu devenir des héros malgré eux, prêts à sacrifier leur vie et leur jeunesse pour une cause qu’ils estimaient plus encore : la liberté, leur liberté et celle de leur pays ?

Qu’aurions-nous fait à leur place ? Obligée par leur combat et leur sacrifice, la jeunesse de France est invitée en ce jour commémoratif à s’interroger sur le sens de cet engagement.


Nous devons aussi tirer les enseignements du Conseil national de la Résistance : l’unité et le rassemblement par-delà les différences, la confiance en l’avenir même dans les heures les plus sombres.

Nous devons apprendre ce que fut l’histoire de nos grands-parents, de nos arrière-grands-parents pour mieux saisir notre histoire et notre mémoire. Nous devons nous réapproprier des lieux : les Vercors, le Mont-Mouchet, les Glières, le mont Valérien ; nous réapproprier des noms aussi : Jean Moulin, Pierre Brossolette, Berty Albrecht, Missak Manouchian.

Leur combat est plus que jamais d’actualité. C’est en nous montrant dignes de l’héritage qu’ils nous ont offert et pour lequel beaucoup se sont sacrifiés que nous demeurerons libres.

Cette liberté n’a pas de prix. C’est ce que les résistants ont chanté, rassemblés au lendemain du 27 mai 1943. C’est le chant des partisans dont Joseph Kessel et son neveu Maurice Druon, tous deux combattants des Forces Françaises Libres, ont écrit les paroles.

« Chantez, compagnons, dans la nuit la Liberté nous écoute… ». Aujourd’hui, c’est nous tous, toutes générations confondues, qui écoutons le chant des partisans, le chant de la Libération.