-ANACR du FINISTÈRE-


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Le 16 juillet 1942, la rafle du Vél’d’Hiv


Mis en ligne sur le site le 20 juillet 2020
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QUIMPER

Publié le 19 juillet 2020 à 14h40 Modifié le 19 juillet 2020 à 16h04
78 ans après la rafle du Vél’d’Hiv, une cérémonie « pour ne pas oublier »

LE TELEGRAMME le 19 juillet 2020


Environ 50 personnes se sont réunies, ce dimanche matin à Quimper, « pour ne pas oublier » les victimes des crimes racistes et antisémites, 78 ans après la rafle du Vél’d’Hiv.

Ce dimanche, à 11 h, environ cinquante personnes se sont rassemblées devant la plaque commémorative « à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français et en hommage aux « Justes » de France qui ont recueilli, protégé ou défendu, au péril de leur propre vie, et sans aucune contrepartie, des personnes menacées de génocide », située dans les jardins du théâtre Max-Jacob, à Quimper.

Ce temps de mémoire a débuté par un message associatif lu par le Dr Alain Hassouan qui a mis en garde ceux qui essayent de faire des parallèles entre le confinement que l’on vient de vivre et la Seconde Guerre mondiale. « Rien ne pourra jamais ressembler à ce qu’à vécu Anne Franck contre la peste nazie », souligne-t-il. Après avoir rendu un hommage aux Présidents de la République Chirac, Hollande et Macron pour leurs discours sur le rôle joué par l’État français pendant cette sombre période de l’histoire, il a déploré « la recrudescence de l’antisémitisme et du racisme » à l’aube de chaque crise sociale.De son côté, le directeur de cabinet du préfet du Finistère, Aurélien Adam, a évoqué, après avoir lu les mots d’un adolescent et d’une mère de famille écrits avant la rafle du Vél’d’Hiv, « cette plaie vive de notre mémoire. Quand la France s’est trahie elle-même ».
Des rassemblements nécessaires « pour ne pas oublier »

Ce dimanche, cette cérémonie s’est déroulée en présence, entre autres, de la députée Annaïg Le Meur et de la maire de Quimper, Isabelle Assih. Si son premier acte officiel a été le dépôt d’une gerbe de fleurs au monument aux morts, début juin, il s’agissait de sa première cérémonie officielle en tant que maire. « En tant que conseillère départementale, j’ai assisté à de nombreuses cérémonies. Mais aujourd’hui, en tant que maire de Quimper, je ressens une très grande émotion. Une émotion très particulière », explique-t-elle. « Ces rassemblements sont une nécessité. Je suis très sensible à l’importance de la transmission de notre histoire pour ne pas oublier ces crimes et pour pouvoir lutter contre toutes les discriminations », continue Isabelle Assih, qui souhaite que l’école joue pleinement son rôle de « garant de l’histoire de France afin d’éviter que cela ne se reproduise à nouveau ». Par ailleurs, « pendant notre mandat, on va porter une très grande attention à toutes les associations liées à la mémoire de notre pays », ajoute Philippe Broudeur, adjoint à la tranquillité publique, aux anciens combattants et aux politiques mémorielles. À noter également la présence de Ludovic Jolivet, l’ancien maire de la Ville.

Pour rappel, cette cérémonie, instituée par le décret du 3 février 1993 et la loi du 10 juillet 2000, correspond à la date anniversaire des rafles des 16 et 17 juillet 1942, au cours desquelles près de 13 000 personnes furent arrêtées dans Paris et sa banlieue, dont plus de 8 000 furent regroupées au Vélodrome d’Hiver (le Vél' d’Hiv) avant d’être déportées.
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Mesdames, Messieurs,

Le 16 juillet 1942, au matin, débute la plus grande arrestation massive de Juifs réalisée en France pendant la Seconde Guerre Mondiale.
13 000 hommes, femmes et enfants seront conduits par la suite dans  les camps de la mort nazis.

Dans ces heures parmi les plus sombres de notre Histoire, des Françaises et Français se sont dressés contre cette ignominie.

Au péril de leur propre vie et de celle de leurs proches, ils aident, ils cachent et protègent des familles juives, les sauvant d’une mort programmée.

Ils ont pour la plupart d’entre eux reçu le titre de «  Juste de France ».

Tout comme les résistants, les Justes de France ont été les garants de l’honneur de la France et de ses valeurs universelles dans cette période troublée de notre Histoire.

Cette année, la journée nationale « à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français et d’hommage aux Justes de France » sera célébrée
le dimanche 19 juillet 2020 à 11 heures, devant la plaque commémorative située Esplanade Loeiz et Erwan Ropars dans les jardins du théâtre Max Jacob à Quimper.

Le déroulement de la cérémonie est prévu de la manière suivante :

-       10h30 dispositif en place

-       10h55 : accueil des personnalités et des représentants des associations

-       11h : arrivée de M. le Préfet, début de la cérémonie officielle

-       11h15 : sonnerie aux morts, Marseillaise chantée par l’ensemble des participants

-       11h20 : salut aux porte-drapeaux et aux représentants d’associations présents

-       11h25 : fin de la cérémonie

En vous remerciant de bien vouloir participer à cette cérémonie, et de convier vos porte-drapeaux le cas échéant,
Veuillez agréer, Mesdames, Messieurs, de la part de M. LE BERRE et moi-même, l’assurance de nos respectueuses salutations.


 Mélanie BORDES
Gestionnaire Mémoire
ONACVG Finistère

2, rue de Salonique 29000 Quimper

02 98 55 81 01
www.onac-vg.fr

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