Notre association, les Résistants et Amis de la Résistance -ANACR - du Finistère, rassemble aux côtés des Résistants, de manière pluraliste, sans distinction politique, philosophique ou religieuse, toutes celles et ceux qui partagent les valeurs humanistes, démocratiques, solidaires et généreuses de la Résistance, veulent les porter au coeur de la vie citoyenne de notre pays et les transmettre aux générations qui nous suivent. Elles sont garantes de la paix.
Nous voulons faire connaître ce que furent fascisme et nazisme, les désastres engendrés par la guerre, faire connaître le combat des Résistants de tous pays pour notre libération.
Nous voulons faire connaître et préserver les acquis démocratiques, sociaux et économiques conquis dans ce combat et inscrits dans le programme du Conseil National de la Résistance du 15 mars 1944.
Voilà notre rôle de passeurs de mémoire, voilà notre combat.
« Qui répondrait en ce monde à la terrible obstination du crime, si ce n’est l’obstination du témoignage. » Albert Camus
Pour l'ANACR 29- La présidente,Anne Friant-Mendrès
Les Résistants et Amis de la Résistance du Finistère proposent à celles et ceux qui veulent nous rejoindre:
-de participer à l'animation des Comités locaux ( Brest, Châteaulin- Carhaix, Concarneau-Fouesnant-Quimper, Douarnenez, Plobannalec-Lesconil-Pont-L'Abbé, Plounéour-Ménez, Rosporden, Scaër) ou d'en créer.
-de prendre part aux différentes activités lancées par le bureau départemental en direction tout particulièrement de la jeunesse de notre pays:
-soutien et participation aux activités du comité départemental du prix du Concours national de la Résistance et de la Déportation, CNRD;
-création et animation d'un musée virtuel, le Pôle Jean Moulin – réseau Musée de la Résistance Nationale, en partenariat avec les archives départementales;
-collecte d'archives privées, documents, photographies, en dons ou prêts pour numérisation;
-randonnées de la Résistance et des Maquis;
-édition de livres et DVD...
-d'être présents aux commémorations qui jalonnent l'année, témoignant ainsi notre reconnaissance, notre inextinguible dette à l'égard des Résistants, de tous ceux qui, au prix de leur vie ont assuré la défaite du fascisme et nazisme;
-de faire chaque année du 27 mai, Journée Nationale de la Résistance - loi du 19 juillet 2013- une grande journée de transmission de la mémoire et des valeurs de la Résistance;
-de faire connaître le Programme du Conseil National de la Résistance publié le 15 mars 1944 dans la clandestinité, programme préparant la libération de notre pays, le rétablissement d'une République plus juste, plus solidaire, et de sa devise, Liberté, Egalité, Fraternité.
Le bureau départemental de l'ANACR 29
Plus jamais ça!
Extraits du livre « Le sang de l'espoir » de Samuel Pisar, né en Pologne en 1929, déporté à Auschwitz. Il deviendra conseiller de John Fitzgerald Kennedy.
Décédé en 2015.
Samuel Pisar parle de I G Farben, le cartel allemand géant de la chimie:
« Au cours de la période hitlérienne se développa une entente politique et économique totale entre la firme et le régime, fondement de la machine militaro-industrielle du Reich.
...La main-d'oeuvre autochtone dans l'Allemagne du temps de guerre était désastreusement réduite par les besoins en hommes sur le front militaire. la logique et l'efficacité dictèrent la solution: on construirait de nouvelles usines géantes à proximité des camps de concentration.
Ainsi, à quelques kilomètres d'Auschwitz, une abondante réserve de main-d'oeuvre esclave et quasiment gratuite travaillerait-elle dans les plus grands ateliers de pétrole et de caoutchouc synthétiques de la firme. Des régiments interminables de sous-hommes pitoyables[ ] seraient utilisés jusqu'à l'épuisement et la mort dans un roulement rapide, afin que l'Europe sous la botte allemande ait suffisamment d'essence et de pneus.
L'association entre la firme et les SS fut baptisée Division IG Auschwitz. Suivant sa politique déclarée, la main-d'oeuvre serait « nourrie, logée et traitée dans le souci d'une exploitation maximale, pour le coût le plus bas qu'il soit possible de concevoir. »
D'après les conditions de cette association avec le diable, l'IG Farben acceptait de payer aux S S un tarif journalier de 4 marks par ouvrier qualifié, 2 marks par manoeuvre et 1 mark et demi par enfant au travail. Inutile de dire que les prisonniers ne touchaient rien.
Voici quelques extraits de la correspondance de l'IG Farben avec les S S d'Auschwitz en 1943, produite devant le tribunal de Nuremberg lors des procès pour crime contre l'humanité des directeurs de la firme:
« Dans le but d'une expérimentation de nos nouvelles pilules de somnifères, nous aimerions que vous nous fournissiez un certain nombre de femmes...
Nous avons bien reçu votre proposition, mais estimons que 200 marks par femme est un tarif excessif. Nous n'envisageons pas de payer plus de 170 marks par tête. Si cela vous convient, nous sommes prêts à entrer en possession des femmes. Nous vous en demandons environ cent cinquante...
Nous avons bien reçu votre livraison de cent cinquante femmes. Malgré leur maigreur nous avons jugé leur état convenable. Nous vous tiendrons au courant de la suite de nos expériences...
Les expériences sont achevées. Tous les sujets sont morts. Nous vous contacterons sous peu pour une nouvelle livraison... » »
P 235 et 236
Voilà ce qu'était l'ordre économique nazi.
Quelles condamnations lors du procès de l'IG Farben?
Voir le Journal de la Résistance de juillet-août-septembre 2016
Plus jamais ça!
Le bureau de l'ANACR-29
Les RESISTANTS et AMIS de la RESISTANCE - ANACR- du FINISTERE
www.lesamisdelaresistancedufinistere.com