Malgré le temps qui passe et les mémoires qui s'éteignent, nous avons le devoir de rappeler les leçons de notre histoire qui appellent à la lucidité et à la vigilance.
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Loin de disparaître, le fanatisme, le racisme, la xénophobie ne cessent de ressurgir à travers un monde agité par des passions nationalistes et religieuses et des désordres économiques.
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La journée du souvenir du dernier dimanche d'avril doit être tournée vers l'action. Les détenus, lorsqu'ils furent libérés, s'engagèrent pour que ces drames ne soient pas seulement un objet de commémoration.
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En ce 67ème anniversaire de la libération des camps, notre objectif commun doit être de faire vivre dans notre société l'histoire et la mémoire de phénomènes d'une dimension humaine si considérable par leurs origines, leurs ressorts et leurs conséquences, qu'ils ne peuvent ni ne doivent plus jamais laisser les consciences au repos.