À partir de 1940, tout bascule. les médecins juifs sont interdits d'exercice. Le médecin reçoit par dérogation l'autorisation de travailler dans des conditions précaires à Plounéour-Menez. Il bénéficie du soutien de la population qui facilite ses déplacements (les Juifs n'ont pas le droits de posséder une bicyclette. le 9 octobre 1942, la famille est arrêtée.
l'un des deux gendarmes chargés de la sinistre besogne, est le père d'un jeune résistant qui aura vainement tenté de sauver les Perper en se lançant à leur rencontre à bicyclette, le même 9 octobre. le livre suit les étapes tragiques: le terrible hiver 1942 au camp de Drancy, puis l'arrivée au camp de Sobibor le jeudi 25 mars 1943.
Marie-Noëlle Postic s'appuie intelligemment sur la littérature, qui permet de raconter ce qu'a pu vivre la famille Perper, à travers les témoignages de Robert Antelme, de Primo Levy;, d'Imre Kertesz, de Charlotte Delbo, ou encore les travaux de Jorge Semprun et de Pierre Pachet.
La dernière partie du livre est consacrée au mutisme qui, à la Libération, entoura le sort des 150 Juifs finistériens. Seuls échappent à l'amnésie orchestrée" les plus connus, le poète Max Jacob, le résistant martyr Albert Rotschild et l'ancien combattant Gourfinkel. " Les années qui suivent scelleront cet oubli en forme de déni en Bretagne, mais plus généralement en France et en Europe." Désormais, grâce à Marie-Noëlle Postic, une commune des Monts-d'Arrée se souvient de son médecin et de sa famille déportée."
Marie-Noëlle Postic, chercheuse au CNRS, s'est attachée à cette famille, et a bien voulu en retracer l'itinéraire. Ihil Perper a commencé par ouvrir un cabinet à Brasparts en 1935. À partir de 1940, tout bascule. les médecins juifs sont interdits d'exercice.
Le médecin reçoit par dérogation l'autorisation de travailler dans des conditions précaires à Plounéour-Menez. Il bénéficie du soutien de la population qui facilite ses déplacements (les Juifs n'ont pas le droits de posséder une bicyclette.
le 9 octobre 1942, la famille est arrêtée. l'un des deux gendarmes chargés de la sinistre besogne, est le père d'un jeune résistant qui aura vainement tenté de sauver les Perper en se lançant à leur rencontre à bicyclette, le même 9 octobre. le livre suit les étapes tragiques: le terrible hiver 1942 au camp de Drancy, puis l'arrivée au camp de Sobibor le jeudi 25 mars 1943. Marie-Noëlle Postic s'appuie intelligemment sur la littérature, qui permet de raconter ce qu'a pu vivre la famille Perper, à travers les témoignages de Robert Antelme, de Primo Levy;, d'Imre Kertesz, de Charlotte Delbo, ou encore les travaux de Jorge Semprun et de Pierre Pachet.
La dernière partie du livre est consacrée au mutisme qui, à la Libération, entoura le sort des 150 Juifs finistériens. Seuls échappent à l'amnésie orchestrée" les plus connus, le poète Max Jacob, le résistant martyr Albert Rotschild et l'ancien combattant Gourfinkel. "
Les années qui suivent scelleront cet oubli en forme de déni en Bretagne, mais plus généralement en France et en Europe." Désormais, grâce à Marie-Noëlle Postic, une commune des Monts-d'Arrée se souvient de son médecin et de sa famille déportée."