En 1945, du 27 janvier 1945, libération d'Auschwitz-Birkenau en Pologne par l'Armée rouge, au 4-5 mai, libération de Mauthausen en Autriche par l'Armée des Etats-Unis d'Amérique, l'ensemble des camps d'extermination et de concentration de notre continent étaient libérés. L'immensité du crime commis en Europe par l'Allemagne nazie ne pouvait plus être cachée. Des tribunaux internationaux allaient siéger et juger les responsables de cette barbarie. Une Déclaration Universelle des Droits de l'Homme allait donner à chaque être humain des droits imprescriptibles au respect, à la dignité, à la vie.
En 2015, les dramatiques événements qui ont ensanglanté notre pays ont rappelé à tous à quel point ce combat contre la haine et la mort restait un combat actuel.
Aujourd'hui comme hier, il faut faire face, faire front et vaincre les assassins.
Il faut mener cette lutte dans le respect de nos valeurs démocratiques et humanistes.
Il nous faut réaffirmer ces valeurs pour lesquelles les Résistantes et Résistants se sont levés, alors que notre pays était à genoux, occupé par une armée criminelle, trahi par un régime de collaboration.
Il nous faut réaffirmer le rôle que doivent jouer les instances de concertation internationale sur les plans diplomatique et militaire et en premier lieu l'ONU, organisation des Nations-Unies, née de cette victoire et de la volonté de maintenir dans le monde cette paix si chèrement, si tragiquement gagnée.
Le 8 mai 1945 les Alliés remportaient la victoire sur le nazisme. Des millions de morts. Des enfants, des femmes et des hommes issus d'un peuple à l'histoire millénaire, les Juifs d'Europe, avaient été exterminés. Une Europe de cendres et de sang, une Europe ruinée, affamée, qu'il fallait reconstruire et unir.
La vie avait été plus forte que la mort. Un idéal de construction d'un monde nouveau, dans la paix et la liberté* pouvait renaître.
Si vous pensez comme nous que cet héritage est vital, essentiel, qu'il doit plus que jamais être préservé, transmis, valorisé, rejoignez-nous.
Notre histoire doit éclairer nos choix présents. Que nul ne puisse dire- je ne savais pas.
La présidente de l'ANACR pour le Finistère Anne Friant-Mendrès
lire sur notre site ou sur le site de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation les serments de Buchenwald et Mauthausen.